ISLANDE, entre deux mondes
Islande, entre deux mondes
Du 16 au 22 juin 2021
Nouvelle version avec les légendes rectifiées,
grâce aux conseils avisés de Danielle BISH,
notre guide en Islande.
Merci à Anne (organisatrice), Marie-Christine (accompagnatrice Arts & Vie) et Danielle (guide),
qui nous ont ouvert les portes de ce fabuleux pays.
Quelques extraits d’un dossier de Libération sur l’Islande
«Enfant, je vivais avec mes parents dans l'extrême nord-est, où le contraste entre les saisons est si grand. L'hiver, je trouvais la fin du jour interminable : la lumière fondait si lentement que jamais la nuit ne semblait tomber, elle se faufilait plutôt. Alors c'était fini, la lune était notre seul soleil, le bleu régnait sur la vie. J'étais jeune : je pensais que la longue nuit était la norme pour tout le monde, et cela me rendait mélancolique. Doit-on pour autant conclure que mon esprit poétique vient de là ?»
Sigurdur Palsson
«En Islande, tout le monde écrit, commente l'éditrice Gudrun Vilmundardottir. N'importe qui peut s'essayer à la poésie ou rédiger ses mémoires. Certains parents tentent même de faire publier les histoires qu'ils racontent à leurs enfants au coucher. Tout cela est normal et tout à fait bien vu.»
Cette langue, la romancière Audur Ava Olafsdottir (3) l'aime profondément. «Petite, se rappelle-t-elle, je trouvais étrange d'être née sur une île lointaine, si peu peuplée, où les gens utilisent des mots connus d'eux seuls. Cela m'a confortée dans l'idée que notre langue est importante. Aujourd'hui, je vis comme un privilège d'écrire en islandais, précisément parce que presque personne ne le comprend.» Ses romans sont empreints d'un «réalisme magique» propre, selon elle, aux littératures sud-américaine et islandaise. «Tout Islandais est poète», assure un autre proverbe. Façon de dire qu'à Reykjavik, ce n'est pas la raison, mais l'imaginaire, qui conduit le regard.
«Ma mère m'a toujours interdit de jeter des cailloux, car, disait-elle, on ne sait pas qui ils pourraient assommer, se souvient, Kristin Sveinsdottir, de l'Union des écrivains islandais. Je ne suis pas en train de vous dire que je crois en l'existence des trolls, je vous dis qu'elle est possible, et que je n'en sais rien.» Dans la Cloche d'Islande, du prix Nobel de littérature 1955 Halldor Laxness, les paysages sont mouvants et les personnages, toujours différents de ce qu'ils laissent paraître. «C'est à cause de la lumière, affirme Régis Boyer, à qui l'on doit la traduction du roman. Dans le Grand Nord, elle abolit les distances et transfigure la réalité, de sorte que les Islandais ne voient pas ce qu'ils pensent voir. Ils n'essaient pas toujours de comprendre ce qui leur arrive. Ils sont toujours ailleurs et autrement. Voilà pourquoi ce sont de grands poètes.»
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